Départ et arrivée du Rallye Jean Behra historique 2013

Les 13, 14 et 15 septembre 2013, la Promenade des Anglais à Nice a accueilli les concurrents de la 17e édition du rallye de régularité historique de l’Automobile Club de Nice. 

Article repris du site internet de l’Automobile Club de Nice

La coupe a été remportée brillamment – seulement 483 points de pénalité – par l’équipage des très expérimentés gentlemen drivers italiens Massimo Mascagni / Dario Bernini, sur leur Porsche 912 (1967), suivis de Dominique et Marie-Jo Mini sur leur 104 ZS (723 points), puis de Jean-François et Marie Landucci sur leur Alpine A310 V6 (895 points) qui prennent la 3e marche du podium cette année.

La coupe des Dames a été gagnée par Virginie Ferro / Aline Soucies sur Alpine A310 (aux couleurs du team Aseptogyl), qui terminent 7es au général. La catégorie Régularité sans instruments a été emportée par Nicolas Venissac et Babou Karimdjee sur leur Porsche 944, également 17es au général.

Le prix ‘Claude & Lucienne Grassini’ du fair play a été décerné ex-aequo à deux équipages du team des ‘Cooking girls’, ceux de la Spitfire N°13, Elisa Laurent et Béatrice Bayle, avec Catherine Rossignol et Marie-Noelle Estève, sur Porsche 911 carrera 3,2 litres.

Enfin, le trophée “Jean Viazzi” de la voiture la plus remarquable du plateau 2013 est allée à Cédric et Sylvie Topor, sur leur splendide Lotus Elan sprint vert pistache, de 1972.

Voici une sélection de quelques moments forts…

Pourquoi un grand capteur pour la photo de portrait, c’est quand même franchement mieux ?

Dans l’article précédent, je vous ai parlé des raisons qui font qu’un compact répond aux besoins les plus courants. Je vous propose d’aborder maintenant le cas spécifique des photos « rapprochées » de type portrait et de voir pourquoi l’utilisation d’un appareil à « grand » capteur fait toute la différence.

 En photo de portrait, tout le jeu consiste d’une part, à isoler le sujet par rapport à son environnement (sujet net sur fond flou) et d’autre part à minimiser les effets de déformation dus à l’objectif (fondamentale, dans le cas d’un visage, mais aussi en packshot ou les proportions des produits doivent être fidèlement représentées).

Pour une distance de mise au point donnée, plus on augmente la focale, plus les plans sont compressés (le fond semble se rapprocher du premier plan et les déformations sont moins marquées) et plus les profondeurs de champ sont réduites (le fond, même s’il est encore proche du sujet, sera déjà flou). En dessous de 35 mm, ça devient compliqué de faire un beau portrait, car d’une part les déformations des visages deviennent inacceptables et d’autre part, vu que le photographe se tient à une distance de 2 à 4 mètres de son sujet environ, la profondeur de champ devient trop grande pour pouvoir facilement « flouter » l’arrière plan. Il devient alors difficile d’isoler visuellement le sujet par rapport au fond.

-Bon, OK pour utiliser une longue focale donc, mais quel est le rapport avec la taille du capteur ?

-Et bien c’est de la faute du « crop factor ».

-Le quoi ? C’est une nouvelle émission de téléréalité à gros budget ?

-Mais pas du tout. Il s’agit d’un terme qui exprime le fait qu’à chaque couple « longueur focale/taille de capteur » est associés un certain « angle de champ ».

Cocktails

Autrement dit, pour un objectif d’une longueur focale donnée, l’angle de champ associé (le cadrage qu’il permet) sera différent selon la taille du capteur de l’appareil sur lequel il est monté.

Ce qui est un peu déroutant, c’est que la question ne se posait pas du temps de l’argentique. Quelque fut l’appareil utilisé, compact ou reflex, le négatif était généralement de format 24X36. On pouvait dire par exemple « 50 mm est la focale qui permet de travailler avec le champ de vision humain ». Nous avions pris l’habitude de « penser » les différentes longueurs focales en terme d’angle de champ. Mais il s’agissait là d’un raccourci, car déjà à l’époque, l’angle de champ d’un 50 mm n’était pas le même sur un reflex 24X36 et sur moyen format (Hasselblad ou Mamiya par exemple). Pour le grand public cette question ne se posait pas puisque il n’avait pour ainsi dire pas accès au moyen format, vu le prix ébouriffant des appareils à l’époque.

Mais nous vivons maintenant à l’ère du numérique et la taille du capteur n’est quasi pas normée. Du coup, il n’est plus du tout pertinent de penser la longueur focale en terme d’angle de champ. Néanmoins les habitudes restent et aussi vrai qu’il est encore fréquent de trouver des affichages en francs, on entend fréquemment « le 35 mm sur un APSC est l’équivalent d’un 50 mm sur un full frame » …

Ce n’est vrai que du point de vue de l’angle de champ (du cadrage donc) mais pas des autres propriétés associées à la focale, telle que la compression des plans !!! Un 35 mm reste un 35 mm, quelque soit le boîtier utilisé. Ses propriétés optiques restent les mêmes, seul le cadrage variera.

Ce point précis est source de beaucoup de confusion dans l’esprit du public qui peut s’imaginer que travailler au 35 mm sur un APSC équivaut en tout point à travailler avec un 50 mm sur un full frame. Si c’était vrai, pourquoi passer au full frame ? Pour la qualité d’image ? Hummmmmm …. Pas sûr. Il y a bien une autre raison et la voici.

Pour offrir un « cadrage » similaire, les constructeurs sont contraints de monter des objectifs de focale plus courtes sur leur appareil à petit capteur… pour compenser l’effet « crop ».

Ainsi par exemple, pour retrouver le champ « vision humaine », on met un 85 mm sur moyen format, un 50 mm sur un full frame et un 35 mm sur un APSC et ainsi de suite, si bien qu’on se retrouve à mettre des objectifs de focale « grand angle » sur des compacts lorsqu’on veut « un équivalent 50 mm 24X36. C’est pour ça qu’avec un très petit capteur, on a une grande profondeur de champ et c’est accessoirement la raison pour laquelle avec un compact, l’acuité de la mise au point n’est pas vraiment un problème.

En guise de synthèse et pour en revenir à nos moutons (on peut faire de très beaux portraits de moutons), il suffit de faire le raisonnement inverse et de se dire que pour un cadrage donné, si je veux pouvoir jouer sur ma profondeur de champ et éviter les déformations de mon modèle, j’ai tout intérêt à utiliser un objectif de focale longue et du même coup, si je ne veux pas devoir souffrir du « crop », le monter sur un boîtier ayant le capteur le plus grand possible.

S’il est vrai que le 85 mm est la focale idéale pour du portrait, c’est bel et bien pour des raisons purement « optiques » de compression de plan et à condition d’utiliser un moyen format. Car pour obtenir un cadrage équivalent sur un portrait “plein pied”, le photographe devra se tenir à environ : 9 mètres de son sujet avec un APSC,  6 mètres avec un full frame, et à 2,4 mètres seulement avec un moyen format. Pour du portrait, c’est le moyen format qui gagne, car à 9 mètres de distance, on ne dirige pas son modèle de la même façon qu’à 2,4 mètre.

En conclusion, lorsque qu’on veut faire de la photographie de portrait, il est plus confortable d’utiliser un boitier« full frame » ou mieux un moyen format, lorsqu’on veut s’affranchir de toutes les contraintes techniques.

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Les smartphones de demain pourront-ils remplacer les reflex ?

Ce n’est qu’une question de temps pour qu’avec un simple compact ou un smartphone, il n’y ait plus vraiment de problème pour faire de très jolies photos de nuit, des photos d’action en faible lumière (le soir ou en intérieur), des photos pour lesquelles une grande qualité est requise (tirages grand format), ou bien des shootings avec utilisation d’éclairage artificiels (studio, flash en extérieur),
Pour le moment, seuls les « gros » appareils, de type reflex ou bridge, donnent des résultats satisfaisants dans ces situations… En voici les raisons :

Pour faire simple, c’est une histoire de taille de capteur. Plus le capteur est petit, plus les photosites (les cellules qui reçoivent la lumière) sont petits et rapprochés. Il en résulte d’avantage d’effets parasites, donc de « bruit » dans l’image obtenue. Dans un Iphone, la taille du capteur est celle d’un ongle, dans un boitier reflex amateur, elle est celle d’un timbre poste et pour un boitier « full frame » (gamme « pro » ou « semi pro ») celle d’un négatif argentique 24*36.
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De plus, plus la taille du capteur est petite, plus la quantité de lumière qui pourra le « frapper » sera réduite. Et voilà ! Qui dit moins de lumière, dit moins d’informations disponibles, donc au final moins de détails sur l’image. Et c’est d’autant plus vrai dans les conditions de faible lumière, puisque le bruit prend alors nettement le pas sur la quantité de lumière reçue par le capteur.
Contrairement à ce qu’essaient de vous faire croire certain vendeurs ou fabricants, ce n’est pas un problème de résolution ! Les fabricants pourront booster la résolution de leur capteurs autant qu’ils le voudront, si le capteur est de petite taille, il n’y aura de toute façon que peu de lumière pour enregistrer l’image et le problème du bruit se posera avec plus d’acuité qu’avec un « gros » appareil.

Il est évident que des améliorations techniques sont encore à venir dans ce domaine et que ce qui paraît impossible aujourd’hui pour un compact sera probablement la norme demain… A tel point qu’un jour, le seul argument de la qualité d’image ne sera certainement plus un argument pour justifier l’achat d’un appareil à « gros » capteur.
Il restera pourtant une bonne raison de fabriquer (et donc pour certains d’acheter) du grand capteur… et c’est ce que nous verrons dans le prochain article…

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Mon iphone peut il tout photographier ?

Toujours plus petits, toujours plus performants, les mini appareils photo (compacts, bridges, ou smart-phones) présentent un avantage énorme sur les reflex : il est très facile d’en avoir toujours un à portée de mains. En outre, il est courant de lire ou d’entendre qu’un bon photographe sera capable de faire une belle photo quel que soit l’appareil qu’il utilise.

Du coup, on peut se demander quel est intérêt de dépenser plusieurs centaines, voire même plusieurs milliers d’euros, dans un boitier et des objectifs. Sans parler du fait qu’un reflex, c’est lourd et encombrant. A question simple, réponse simple : A mon avis, aucun !

Celui qui ne ressent pas le besoin « d’autre chose », qui ne se sent pas limité dans sa créativité, ne tirera clairement aucun bénéfice à l’utilisation d’un reflex. Ce serait même plutôt l’inverse, car il est plus facile de rater une photo avec un reflex qu’avec un compact ou un smart-phone. Les « petits » appareils ne sont pas « moins bien », ils sont justes différents, et aujourd’hui, la qualité est vraiment au rendez-vous. Les compacts sont excellents pour les « snapshots ».

Laurier rose

Une photo réussie doit au minimum être bien composée (cadrage, couleurs, graphisme, qui mettent en valeur le sujet, l’action et le contexte) et être prise au bon moment. C’est généralement suffisant pour faire un bon « snapshot » et un compact fera des merveilles dans la plupart des cas. L’utilisation d’un reflex pourra même se révéler parfois handicapante, car il est moins discret, moins maniable, peut nécessiter des ajustements de réglage … C’est la raison pour laquelle les photographes de rue privilégient souvent les petits boitiers (leica, bridges, fuji X100 ou même parfois des compacts).

Et le « bon » photographe alors ? Comment fait il pour faire TOUJOURS de belles photos.

En réalité, il triche un peu. Le « bon » photographe déclenchera uniquement dans le cas où les conditions de prise de vue lui permettent de réaliser une belle photos avec l’appareil dont il dispose. En d’autres termes, quand son appareil ne lui permet pas de faire ce qu’il imagine, il s’abstient … ou il sort son reflex.

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